Guide complet des commandes Minecraft (Java & Bedrock)
Bonjour !
Minecraft offre une panoplie de commandes permettant de contrôler de nombreux aspects du jeu. Ces commandes sont exécutées dans le tchat du jeu (après avoir pressé la touche T
ou /
) et donnent accès à des fonctionnalités avancées de gestion de monde, de joueurs, d'entités, etc. La plupart de ces commandes nécessitent d'activer les triches en partie solo ou d'avoir le statut opérateur sur un serveur multijoueur pour fonctionner. En effet, la majorité des commandes ne sont disponibles que si les “cheats” sont activés en solo, ou si le joueur a le rang d'opérateur sur un serveur. Notez qu'en Édition Bedrock, même un joueur Operator ne pourra pas utiliser ces commandes si les triches sont désactivées dans les options du monde, tandis qu'en Édition Java un opérateur peut exécuter des commandes quel que soit le paramètre “Allow Cheats” du monde.
Dans ce guide, nous listons toutes les commandes Minecraft existantes en précisant pour chacune : son utilisation, les éditions du jeu où elle est disponible (Java, Bedrock, ou les deux), si elle requiert d'être opérateur, ainsi que la version d'ajout ou de suppression le cas échéant. Les commandes sont regroupées par catégories pour plus de clarté, et des exemples pratiques sont fournis pour certaines d'entre elles. (Note : Lorsque Java et Bedrock proposent la même commande, nous la décrivons une seule fois en indiquant qu'elle est disponible dans les deux éditions.)
Commandes d'administration du serveur et des joueurs
Cette catégorie regroupe les commandes permettant de gérer les joueurs et le serveur lui-même (gestion des opérateurs, bannissements, liste blanche, etc.). Toutes requièrent d'être opérateur sur un serveur (ou des “cheats” activés en solo) afin de protéger ces fonctions sensibles.
/op
(Java & Bedrock) – Confère le statut d'opérateur à un joueur. Cette commande permet de promouvoir un joueur aux permissions élevées. Usage: /op
ajoute le joueur spécifié comme opérateur. Nécessite déjà soi-même d'être opérateur ou d'avoir accès à la console du serveur. (Opérateur requis : oui)/deop
(Java & Bedrock) – Révoque le statut d'opérateur d'un joueur. Usage: /deop
retire les privilèges d'opérateur au joueur donné. (Opérateur requis : oui)/kick
(Java & Bedrock) – Exclut un joueur du serveur. Usage: /kick [raison]
déconnecte le joueur spécifié en affichant éventuellement une raison. Utile pour éjecter temporairement un joueur sans le bannir. (Opérateur requis : oui)/ban
(Java uniquement) – Bannit un joueur du serveur. Usage: /ban [raison]
ajoute le joueur à la liste des bannis, l'empêchant de se reconnecter. (Opérateur requis : oui)/ban-ip
(Java uniquement) – Bannit une adresse IP du serveur. Usage: /ban-ip [raison]
bloque toutes les connexions depuis cette IP. (Opérateur requis : oui)/banlist
(Java uniquement) – Affiche la liste des joueurs bannis du serveur. On peut spécifier ips
pour afficher les IP bannies (/banlist ips
). (Opérateur requis : oui)/pardon
(Java uniquement) – Levée de bannissement d'un joueur. Usage: /pardon
enlève un joueur de la banlist afin qu'il puisse se reconnecter. (Opérateur requis : oui)/pardon-ip
(Java uniquement) – Annule le bannissement d'une IP. Usage: /pardon-ip
. (Opérateur requis : oui)/whitelist
(Java) / /allowlist
(Bedrock) – Gère la liste blanche des joueurs autorisés à se connecter. Usages communs: /whitelist add
pour ajouter un joueur, /whitelist remove
pour le retirer, /whitelist list
pour lister les joueurs autorisés. Sur Bedrock, la commande équivalente /allowlist
fonctionne de manière similaire (le terme “allowlist” a remplacé “whitelist”). (Opérateur requis : oui, commande réservée serveur dédié)/list
(Java & Bedrock) – Affiche la liste des joueurs actuellement connectés sur le serveur. Usage: tapez /list
pour voir le nombre de joueurs en ligne et leurs pseudonymes. (Opérateur requis : non) (Cette commande est accessible à tous les joueurs par défaut.)/setmaxplayers
(Bedrock uniquement) – Définit le nombre maximal de joueurs pouvant se connecter à la partie en cours. Usage: /setmaxplayers
ajuste la capacité du serveur (limite supérieure). (Opérateur requis : oui, usage par l'hôte du monde uniquement)/setidletimeout
(Java uniquement) – Définit le temps d'inactivité au bout duquel un joueur sera expulsé automatiquement du serveur. Usage: /setidletimeout
définit en minutes le délai d'AFK autorisé. (Opérateur requis : oui)/save-all
(Java uniquement) – Force la sauvegarde immédiate du monde sur le disque. (Opérateur requis : oui, commande serveur)/save-on
/ /save-off
(Java uniquement) – Active ou désactive les sauvegardes automatiques du monde. Utile pour, par exemple, désactiver les sauvegardes lors de lourdes modifications puis les réactiver. (Opérateur requis : oui, commande serveur)/stop
(Java & Bedrock) – Arrête le serveur immédiatement. En solo, la commande /stop
ferme un monde ouvert en mode « LAN ». Cette commande s'utilise typiquement dans la console serveur. (Opérateur requis : oui, commande serveur dédiée uniquement)/opreload
(Bedrock) – Alias : /ops
ou /permission
. Recharge la configuration des permissions opérateurs sur un serveur Bedrock dédié. (Opérateur requis : oui, commande serveur dédiée)
Note : Les commandes d'administration ci-dessus s'exécutent généralement depuis la console du serveur ou par un joueur déjà opérateur. Elles ne fonctionnent pas sans permissions suffisantes afin d'éviter les abus. Par exemple, le simple fait de se donner le statut d'opérateur (/op
) nécessite d'être soi-même opérateur (ou d'accéder à la console).
Commandes de communication et de messagerie
Ces commandes permettent d'envoyer des messages spéciaux aux joueurs, soit via le tchat public, soit en privé, ou d'afficher des informations. Certaines sont accessibles à tous les joueurs, d'autres nécessitent des privilèges d'opérateur selon le cas.
/say
(Java & Bedrock) – Affiche un message dans le tchat au nom de l'émetteur (ou du serveur). Usage: /say
fera parler le serveur ou le command-block qui exécute la commande. Sur un serveur, le message apparaît en jaune précédé de [Server]
. (Opérateur requis : oui)/me
(Java & Bedrock) – Affiche un message décrivant une action effectuée par le joueur. Usage: /me
fera apparaître *
dans le tchat (par ex. * Alex mange un gâteau
). Cette commande est accessible même aux non-opérateurs pour tous les joueurs. (Opérateur requis : non)/tell
, /msg
ou /w
(Java & Bedrock) – Ces trois alias envoient un message privé (whisper) à un ou plusieurs joueurs ciblés. Usage: /tell
envoie un message visible seulement par la ou les cibles (on peut spécifier un joueur ou un sélecteur @...
). Par exemple, /msg Notch Bonjour à toi !
. (Opérateur requis : non)/tellraw
(Java & Bedrock) – Envoie un message formaté en JSON à un ou plusieurs joueurs. Cette commande avancée permet de créer des messages très riches (couleurs, clics interactifs, etc.) destinés aux joueurs cibles. Usage: /tellraw
. Par exemple, en Java :
/tellraw @p {"text":"Ceci est un message rouge","color":"red"}
- affichera un texte rouge au joueur le plus proche. (Opérateur requis : oui en Java, et niveau Éducateur/Opérateur en Bedrock)
/help
ou /?
(Java & Bedrock) – Affiche l'aide des commandes disponibles. Taper simplement /help
liste une page de commandes utilisables, et /help
donne des informations détaillées sur la syntaxe d'une commande spécifique. Sur un serveur, les joueurs non-opérateurs ne verront que les commandes qu'ils ont la permission d'utiliser. (Opérateur requis : non)/teammsg
ou /tm
(Java uniquement) – Envoie un message privé à tous les membres de l'équipe du joueur. Usage: /teammsg
(alias /tm
) pour discuter en tchat d'équipe lorsqu'on utilise le système d'équipes via scoreboard. (Opérateur requis : non)/list
– (Déjà évoquée dans les commandes d'administration.) Rappel : /list
affiche les joueurs en ligne sur le serveur. Sur Java, la sortie ressemble à : « There are X of a max of Y players online: Nom1, Nom2, … ». Sur Bedrock, seuls les X joueurs en ligne sont listés. (Opérateur requis : non)
Exemple pratique : Utilisez la commande /tell
pour envoyer un indice secret à un joueur sans que les autres ne le voient. Par exemple :
/tell @p[r=5] Voici un indice rien que pour toi !
enverra un message privé au joueur le plus proche (à portée de 5 blocs) contenant l'indice.
Commandes de gestion du mode de jeu et des joueurs
Ces commandes influent sur l'état du joueur (mode de jeu, expérience, effets, etc.) ou du monde de jeu (difficulté, règles). Elles sont généralement accessibles uniquement aux opérateurs car elles modifient des paramètres de gameplay importants.
/gamemode
(Java & Bedrock) – Change le mode de jeu d'un joueur (Survie, Créatif, Aventure, Spectateur). Usage: /gamemode [joueur]
. On peut indiquer le mode par son nom ou son identifiant : par ex. /gamemode creative @a
met tous les joueurs en mode Créatif. En Bedrock, le mode Spectateur a été introduit plus récemment (beta 1.19.50). (Opérateur requis : oui)/defaultgamemode
(Java uniquement) – Définit le mode de jeu par défaut pour les nouveaux joueurs qui se connectent. Usage: /defaultgamemode
. Par exemple, /defaultgamemode survival
pour que tous les nouveaux joueurs apparaissent en Survie par défaut. (Opérateur requis : oui)/difficulty
(Java & Bedrock) – Change la difficulté du monde (Pacifique, Facile, Normal, Difficile). Usage: /difficulty
ou /difficulty <0|1|2|3>
. Par exemple, /difficulty hard
active la difficulté maximale (monstres plus coriaces, etc.). (Opérateur requis : oui)/effect
(Java & Bedrock) – Donne ou retire des effets de potion (statuts) à un joueur ou une entité. Usage: /effect give
pour appliquer un effet, ou /effect clear
pour retirer tous ses effets. Par exemple, /effect give @p strength 60 1
donne Force II pendant 60 secondes au joueur le plus proche. (Opérateur requis : oui)/enchant
(Java & Bedrock) – Enchante l'objet tenu par un joueur. Usage: /enchant [niveau]
. La cible est typiquement @p
(joueur le plus proche) ou un nom de joueur. Par exemple, en visant un objet dans votre main : /enchant @s minecraft:sharpness 5
pour le doter de Tranchant V. (Opérateur requis : oui)/xp
(Java & Bedrock) – Donne ou retire des points d'expérience à un joueur. (Alias en Java : /experience
). Usage: /xp L
pour donner des niveaux entiers, ou /xp
pour des points d'XP. Par exemple, /xp 5L Steve
donne 5 niveaux d'expérience à Steve, tandis que /xp -100 @p
retire 100 points d'XP au joueur le plus proche. (Opérateur requis : oui)/attribute
(Java uniquement) – Consulte ou modifie les attributs d'une entité (santé maximale, vitesse, force d'attaque, etc.). Usage: /attribute get|base set|modifier ...
. Par exemple : /attribute @p minecraft:generic.max_health base set 40
fixe la vie max du joueur à 20 cœurs (40 points) au lieu de 10 cœurs par défaut. (Opérateur requis : oui)/ability
(Bedrock uniquement) – Octroie ou révoque une capacité spéciale à un joueur. Cette commande est spécifique à Bedrock/Education Edition et permet par exemple d'activer le vol pour un joueur en survie. Usage: /ability
. Exemples d'abilities : mute
(empêche de parler), mayfly
(peut voler), worldbuilder
(peut modifier les blocs éducation). (Opérateur requis : oui, niveau 1 sur Bedrock)/immutableworld
(Bedrock uniquement) – Rend un monde immuable, c'est-à-dire empêche tout joueur non-opérateur de modifier les blocs. Usage: /immutableworld
. Utile pour protéger une carte en mode Aventure ou pour restreindre la construction sans autorisation. (Opérateur requis : oui)/gamemode spectator
(Java & Bedrock) – Le mode Spectateur permet de voler à travers les blocs et d'observer sans interagir. En Java, il existe une commande supplémentaire liée : /spectate
(Java uniquement) qui permet à un joueur en mode Spectateur de prendre la vue d'une entité cible. Usage: /spectate [joueur]
fait en sorte que le joueur spectateur [joueur]
commence à observer l'entité
en vue à la première personne. Taper simplement /spectate
sans argument vous fait quitter la vue de l'entité observée pour redevenir un spectateur libre. (Opérateur requis : oui pour /gamemode spectator
classique ; commande /spectate
requiert op niveau 2 en Java)
Astuce : Pour distribuer rapidement un effet de potion ou une amélioration à tous les joueurs, combinez les sélecteurs. Par exemple :
/effect give @a jump_boost 30 2
donnera à tous les joueurs un effet Saut Amplifié de niveau 3 pendant 30 secondes.
Commandes liées à l'environnement et au monde
Ces commandes modifient le monde dans sa globalité : temps, météo, règles de jeu, bordures, etc. Elles affectent généralement tous les joueurs. Là aussi, les droits d'opérateur sont requis car elles peuvent altérer significativement l'expérience de jeu.
/time
(Java & Bedrock) – Change ou consulte l'heure du jour dans le monde. Usage: /time set
pour définir l'heure (0
ou day
pour le lever du jour, 12000
ou night
pour la nuit, etc.), ou /time add
pour avancer le temps d'un certain nombre de ticks. Par exemple, /time set midnight
place la nuit à minuit. On peut aussi utiliser /time query daytime|gametime|day
pour interroger l'heure courante. (Opérateur requis : oui)/weather
(Java & Bedrock) – Définit la météo du monde. Usage: /weather [durée]
. Par exemple, /weather rain 60
fait pleuvoir pendant 60 secondes. Sans durée, l'effet dure par défaut 5 minutes. (Opérateur requis : oui)/toggledownfall
(Bedrock uniquement) – Alias legacy de /weather
permettant d'alterner entre météo pluvieuse et météo claire. Cette commande a été supprimée en Java Edition 1.13 au profit de /weather
, mais demeure disponible sur Bedrock. (Opérateur requis : oui)/gamerule
(Java & Bedrock) – Change les règles de jeu du monde. Les gamerules contrôlent divers paramètres : keepInventory, mobGriefing, doDaylightCycle, etc. Usage: /gamerule
ou sans valeur pour interroger la règle. Par exemple, /gamerule keepInventory true
permet aux joueurs de conserver leur inventaire après la mort. (Opérateur requis : oui)/difficulty
– (Voir plus haut dans la section Mode de jeu.) Rappel : cette commande change la difficulté du monde. (Opérateur requis : oui)/daylock
(Bedrock) / /alwaysday
(Bedrock) – Ces deux commandes sont des alias liées qui verrouillent le cycle jour-nuit. Usage: /daylock true
(ou /alwaysday true
) pour figer l'heure actuelle (le jour reste perpétuel si exécuté de jour, ou la nuit éternelle si exécuté la nuit). Inversement, /daylock false
réactive le cycle jour/nuit normal. (Opérateur requis : oui)/worldborder
(Java uniquement) – Gère la bordure du monde (World Border). Cette bordure invisible limite la zone jouable. Usages fréquents: /worldborder set
pour définir le diamètre de la bordure (en blocs) centré autour du spawn, /worldborder center
pour repositionner le centre, et /worldborder damage ...
, /worldborder warning ...
pour configurer les dégâts et avertissements. (Opérateur requis : oui)/tickingarea
(Bedrock uniquement) – Gère les zones de chargement forcé (ticking areas) dans Bedrock. Cela permet de garder des zones du monde actives même si aucun joueur ne s'y trouve (par exemple pour des fermes automatiques). Usage: /tickingarea add
pour ajouter une zone centrée sur ces coordonnées, /tickingarea remove
pour la retirer, ou /tickingarea list
pour lister les zones actives. (Opérateur requis : oui)/forceload
(Java uniquement) – Remplit un rôle similaire à tickingarea en Java : cette commande force le chargement permanent de certaines tranches (chunks). Usage: /forceload add
(coordonnées de chunk) pour charger un chunk, ou avec une zone /forceload add
pour une zone rectangulaire. /forceload remove ...
pour décharger, et /forceload query
liste les chunks forcés. (Opérateur requis : oui)/mobevent
(Bedrock uniquement) – Active ou désactive certains événements de mobs prédéfinis. Par exemple, Bedrock utilise cette commande pour contrôler l'apparition d'événements spéciaux (ex: invasions). Usage: /mobevent
. (Opérateur requis : oui)/fog
(Bedrock uniquement) – Gère le brouillard pour les joueurs. Permet d'ajouter ou supprimer des paramètres de brouillard via des packs de comportement. C'est une commande plutôt orientée map makers. Usage: /fog
avec les bons paramètres pour appliquer un effet de brouillard custom à certains joueurs. (Opérateur requis : oui)/volumearea
(Bedrock uniquement) – Gère les zones de volume. Il s'agit d'une commande Bedrock avancée liée aux fonctionnalités expérimentales, permettant de créer des volumes 3D pour y appliquer des règles (par ex. règles de gameplay locales). Usage: /volumearea add
(et paramètres complexes) pour définir un volume. (Opérateur requis : oui)/tick
(Java uniquement, 1.21) – Une commande expérimentale introduite en snapshot 23w43a (préversion de Minecraft 1.21) qui permet de geler ou d'ajuster la vitesse du temps du jeu. Usages: /tick freeze
met en pause le temps (les mobs n'avancent plus, la météo et le cycle jour/nuit se figent), /tick unfreeze
reprend le cours normal. /tick rate
définit un nouveau taux de ticks par seconde (par défaut 20) pour ralentir ou accélérer le jeu, tandis que /tick step
fait avancer le temps d'un certain nombre de secondes avant de le regeler. (Opérateur requis : oui)
Exemple : En mode Créatif, vous pouvez activer un jour éternel sur votre serveur en entrant la commande :
/gamerule doDaylightCycle false
puis en réglant l'heure souhaitée :
Cela arrêtera la progression du soleil (plus de cycle jour/nuit). Pour remettre le cycle :
/gamerule doDaylightCycle true
La commande /daylock true
de Bedrock accomplit le même objectif en une étape.
Commandes de téléportation et de déplacement
Minecraft propose plusieurs commandes pour téléporter les joueurs ou entités et gérer leurs points d'apparition.
/tp
ou /teleport
(Java & Bedrock) – Téléporte des entités vers une destination. Usage: /tp
où destination peut être des coordonnées x y z
ou le nom d'une autre entité. Par exemple, /tp Player1 100 64 -300
téléporte Player1 aux coordonnées (100, 64, -300). On peut omettre la cible pour se téléporter soi-même : /teleport 0 ~ 0
vous déplace à X=0, Z=0 en conservant votre Y. Il est possible de spécifier un décalage relatif avec ~
: ainsi ~ ~10 ~
ajoute 10 blocs sur l'axe Y à votre position actuelle. (Opérateur requis : oui)/spreadplayers
(Java & Bedrock) – Téléporte aléatoirement des entités dans une zone donnée. Très utile pour disperser des joueurs au début d'une partie (UHC, mini-jeux, etc.). Usage: /spreadplayers
. Par exemple :
/spreadplayers 0 0 500 1000 false @a
- va éjecter tous les joueurs (
@a
) dans un rayon compris entre 500 et 1000 blocs autour du point (0,0). Le paramètre false
indique que chaque joueur sera téléporté individuellement (mettre true
pour que les membres d'une même équipe restent ensemble). (Opérateur requis : oui) /spawnpoint
(Java & Bedrock) – Définit le point de réapparition (spawn) d'un joueur spécifique. Usage: /spawnpoint [x y z]
. Sans coordonnées, cela définit le spawn du joueur sur sa position actuelle. Avec des coordonnées, on peut définir un lit ou un point fixe. Par exemple, /spawnpoint Alice 100 70 100
fait que Alice réapparaîtra désormais en (100,70,100) en cas de mort. (Opérateur requis : oui)/setworldspawn
(Java & Bedrock) – Définit le spawn global du monde (là où les nouveaux joueurs apparaissent et où on réapparaît si aucun spawn individuel n'est défini). Usage: /setworldspawn [x y z]
. Si aucune coordonnée n'est fournie, le point où se trouve l'exécutant devient le nouveau spawn du monde. (Opérateur requis : oui)/locate
(Java & Bedrock) – Indique les coordonnées de la structure naturelle la plus proche (village, temple, forteresse, etc.). Usage: /locate
. Par exemple, /locate Stronghold
retourne les coordonnées du donjon le plus proche et la distance depuis votre position. Sur Java (1.16+), on peut aussi localiser un biome avec /locate biome
, et même un point d'intérêt (POI) en 1.19+ via l'argument poi
(ex. /locate poi minecraft:bee_nest
). (Opérateur requis : oui)/place
(Java & Bedrock) – (Commande récente, 1.19+) Permet d'invoquer une structure ou une fonctionnalité de génération à des coordonnées données. Elle fusionne en quelque sorte ce que faisaient séparément les anciennes commandes expérimentales /placefeature
et /structure
en Java. Usages: /place feature
pour générer une feature (exemple : un arbre, un minerai, etc.), /place structure
pour placer une structure entière préconstruite du jeu (exemple : /place structure minecraft:village_plains
), ou encore /place jigsaw
pour tenter de générer une pièce de structure modulaire. Bedrock Edition possède également /place
depuis la version 1.19.50. (Opérateur requis : oui, commande expérimentale)/structure
(Bedrock uniquement) – En Bedrock, cette commande permet de sauvegarder ou charger des structures personnalisées (similaire à l'utilisation des blocs de structure en Java). Usage: /structure save
pour sauvegarder la zone définie entre deux positions dans un fichier de structure nommé
. Et /structure load
pour charger cette structure à l'emplacement voulu. (Opérateur requis : oui)/transferserver
(Bedrock – Supprimée) – Cette commande permettait de transférer un joueur vers un autre serveur externe. Elle a été retirée des versions modernes de Bedrock (et n'a jamais existé en Java). Elle n'est donc plus disponible actuellement.
Exemple : Pour créer un mini-jeu où tous les joueurs partent d'endroits différents, on peut utiliser /spreadplayers
. Supposons qu'on veut répartir les joueurs dans un rayon de 100 blocs autour du point (0,64,0) :
/spreadplayers 0 64 20 100 false @a
Ici, chaque joueur (@a
) sera téléporté aléatoirement entre 20 et 100 blocs du centre. En mettant le 5^e argument à true
, on aurait maintenu les équipes ensemble lors de la dispersion.
Commandes de gestion des entités et des mobs
Ces commandes affectent les créatures, monstres et entités du jeu (y compris les joueurs considérés comme entités). Cela va de l'invocation de monstres à la modification de propriétés des entités.
/summon
(Java & Bedrock) – Invoque une entité (monstre, animal, objet…) dans le monde. Usage: /summon [x y z] [nbt]
. Par exemple, /summon minecraft:zombie ~ ~ ~
fait apparaître un zombie à votre position. On peut préciser des données NBT pour personnaliser l'entité (par ex. /summon minecraft:horse ~ ~ ~ {Tame:1}
pour un cheval apprivoisé). Depuis la 1.17, Java permet aussi de monter une entité sur une autre via la balise Passengers
. (Opérateur requis : oui)/kill
(Java & Bedrock) – Élimine des entités. Usage: /kill
. Sans cible, la commande tue l'exécutant (attention !). Il est conseillé de toujours spécifier la cible, par ex. /kill @e[type=Item]
détruit tous les objets au sol. On peut cibler plusieurs types : /kill @e[type=!Player]
tue toutes les entités sauf les joueurs. (Opérateur requis : oui)/damage
(Java & Bedrock) – (Nouveau en 1.19.4/Bedrock 1.18.10) Applique des points de dégâts à l'entité cible sans forcément la tuer. Usage: /damage
où
est la source de dégâts (ex. minecraft:fall
pour des dégâts de chute). Par exemple, /damage @p 5 minecraft:magic
inflige 5 points de dégâts magiques au joueur. Cette commande permet un contrôle précis (ex: faire semblant qu'un joueur se blesse de X dégâts). (Opérateur requis : oui)/ride
(Java & Bedrock) – (Ajoutée en Java 1.19.4 et Bedrock 1.16.100) Contrôle le montage des entités les unes sur les autres. Elle peut : faire chevaucher une entité par une autre, faire descendre une entité de sa monture, ou invoquer une monture/rider. Usages:/ride start_riding
: fait monter la
sur
(peut utiliser des sélecteurs pour cibler plusieurs entités)./ride stop_riding
: fait descendre la cible de sa monture./ride evict_riders
: force les passagers de la cible à descendre./ride summon_rider
: invoque une entité et la fait monter sur la
.- Par exemple,
/ride @p summon_rider minecraft:strider
fera apparaître un Strider déjà monté par le joueur (@p) ciblé. (Opérateur requis : oui) /event
(Bedrock uniquement) – Déclenche un événement prédéfini sur une entité. En Bedrock, certaines entités dans les packs de comportement possèdent des "events" (scripts) activables par commande. Usage: /event entity
. Par exemple, un Creeper du mode éducatif a un événement de grosse explosion qu'on pourrait déclencher via /event entity @e[type=creeper] minecraft:start_explosion
. (Opérateur requis : oui)/tag
(Java & Bedrock) – Ajoute ou retire des tags (étiquettes textuelles) aux entités, ou liste leurs tags actuels. Ces tags sont purement descriptifs et permettent de distinguer des entités pour d'autres commandes (via sélecteur @e[tag=MonTag]
). Usage: /tag add
pour ajouter, /tag remove
pour retirer, et /tag list
pour afficher les tags de l'entité. Par exemple, /tag @p add boss
marque un joueur du tag “boss”. (Opérateur requis : oui)/ability
– (Voir section Mode de jeu pour Bedrock.) Cette commande Bedrock permet notamment d'activer worldbuilder pour permettre à un joueur d'éditer des blocs normalement protégés./bossbar
(Java uniquement) – Crée et gère des barres de boss personnalisées en haut de l'écran. Usages: /bossbar add
crée une nouvelle barre avec un identifiant et un nom visibles. On peut ensuite la paramétrer : /bossbar set color
(changer la couleur), max
(valeur maximale), players
(qui voit la barre) etc. Enfin, /bossbar set value
pour mettre à jour la progression. Par exemple, on peut créer une barre “Progression” et la mettre à jour en fonction d'objectifs du jeu. (Opérateur requis : oui)
Commandes d'édition de terrain et de construction
Ces commandes donnent des pouvoirs de construction énormes en permettant de placer, modifier ou copier des blocs en masse dans le monde. Réservées aux opérateurs, elles sont très utilisées pour la construction de maps, le terraforming ou la réparation de dégâts.
/setblock
(Java & Bedrock) – Change un bloc à une position donnée par un autre type de bloc. Usage: /setblock [donnée] [remplace|destroy|keep]
. Par exemple, /setblock ~ ~ ~ minecraft:glass
remplace le bloc sur lequel vous vous tenez par de la vitre. On peut préciser l'option destroy
pour casser l'ancien bloc (comme si on l'avait miné), keep
pour ne remplacer que si l'emplacement est air. (Opérateur requis : oui)/fill
(Java & Bedrock) – Remplit une zone entière de blocs. Usage: /fill [mode]
. Les coordonnées opposées définissent un cube ou parallélépipède. Par exemple, /fill 0 50 0 10 60 10 minecraft:stone
remplira d'un cube de pierre l'espace compris entre (0,50,0) et (10,60,10). Des variantes de mode existent : replace
(par défaut remplace tout), destroy
(casse les existants), keep
(ne remplace pas les blocs existants), ou encore hollow
/outline
pour ne remplir que les contours. (Opérateur requis : oui)/fillbiome
(Java uniquement, 1.19.3+) – Semblable à /fill
, mais pour changer le biome d'une zone plutôt que les blocs. Usage: /fillbiome
. Par exemple, /fillbiome 100 0 100 110 255 110 minecraft:jungle
transformera le biome de la zone en jungle (affectant couleur de l'herbe, climat, etc.). (Opérateur requis : oui)/clone
(Java & Bedrock) – Copie une région de blocs vers une autre destination. Usage: /clone [mode]
. Les deux premières coordonnées délimitent la zone source, et la troisième est le coin inférieur-gauche du collage de la zone copiée. Options de mode : replace
(par défaut, copie tout), masked
(ignore les blocs d'air de la source), etc., et on peut filtrer un type de bloc particulier à cloner. (Opérateur requis : oui)/replaceitem
(Bedrock, Java <1.13) – Remplace un objet dans un inventaire ou un emplacement d'armure. Usage: /replaceitem [données]
. Par exemple, /replaceitem entity @p slot.weapon.mainhand minecraft:diamond_sword
donnera une épée en diamant dans la main du joueur. En Java 1.13+, cette commande a été supprimée et remplacée par /item
. (Opérateur requis : oui)/item
(Java uniquement, 1.17+) – Nouvelle commande unifiée pour gérer les objets. Permet de déplacer, copier, remplacer ou obtenir des objets entre différents conteneurs (inventaires d'entités, de blocs, main du joueur, etc.). Usage: /item replace
par exemple. Pour donner un item au joueur : /item replace entity @p weapon.mainhand with minecraft:torch 64
(donne 64 torches dans la main). On peut aussi copier un item existant : /item replace block 100 64 100 container.0 from entity @p armor.head
mettra une copie du casque du joueur dans le premier slot d'un coffre aux coordonnées indiquées. (Opérateur requis : oui)/give
(Java & Bedrock) – Donne directement un item (ou un bloc) à un joueur, en l'ajoutant à son inventaire. Usage: /give [quantité] [données]
. Par exemple, /give @a minecraft:torch 32
distribue 32 torches à chaque joueur en ligne. On peut spécifier des données NBT pour des items custom (en Java). (Opérateur requis : oui)/clear
(Java & Bedrock) – Vide l'inventaire d'un joueur de certains items. Usage: /clear [item] [data] [max]
. Sans préciser l'item, la commande supprime tout l'inventaire du joueur ciblé. On peut cibler un type précis : par ex. /clear @p minecraft:oak_log
enlèvera tous les blocs de chêne du joueur. Le paramètre [max]
permet de définir le nombre maximum d'items à supprimer (par défaut infini). (Opérateur requis : oui)/loot
(Java & Bedrock) – Exécute une table de loot (table de butin) et distribue ou droppe les objets résultants. Usage (Java): /loot ...
. Par exemple :/loot spawn ~ ~ ~ loot minecraft:chests/simple_dungeon
génère le butin d'un coffre de donjon standard sur le sol à vos pieds./loot give @p loot minecraft:gameplay/fishing
donne directement au joueur le loot d'une session de pêche./loot insert loot
place le butin dans un conteneur (coffre, etc.). Cette commande est très puissante pour obtenir des loots prédéfinis ou simuler des mécaniques (pêche, échange, etc.). (Opérateur requis : oui)
/repairitem
(Bedrock Education Edition uniquement) – Répare l'objet tenu en main du joueur si possible. (Cette commande n'existe pas en Java ni en Bedrock standard.)
Astuce WorldEdit-like : Avec /fill
et /clone
, vous pouvez dupliquer et déplacer d'énormes structures en quelques secondes. Par exemple, pour creuser rapidement un trou, utilisez /fill
avec le bloc air :
/fill ~-5 ~-5 ~-5 ~5 ~-1 ~5 minecraft:air destroy
Ceci va remplacer un cube de 11×5×11 blocs autour de vous par de l'air, en détruisant les blocs (comme si vous les aviez minés, ils dropperont éventuellement). Faites toujours attention aux coordonnées que vous indiquez avec ces commandes massives et n'hésitez pas à faire des sauvegardes du monde avant 😉.
Commandes de scoreboard, objectifs et progrès
Minecraft inclut un système puissant d'objectifs chiffrés (scoreboard) et de suivi des progrès du joueur (succès/avancements). Ces commandes permettent de gérer ces mécanismes de jeu avancés.
/scoreboard
(Java & Bedrock) – Gère le tableau des scores (scoreboard), un outil polyvalent pour stocker des valeurs liées aux joueurs ou entités et afficher des classements ou des objectifs. La commande possède plusieurs sous-commandes :/scoreboard objectives ...
pour créer/retirer des objectifs et définir la manière dont ils sont affichés. Par ex. /scoreboard objectives add Points dummy "Points"
crée un objectif nommé "Points". On peut afficher un objectif sur l'écran : /scoreboard objectives setdisplay sidebar Points
montre le score Points de chaque joueur dans la sidebar./scoreboard players ...
pour assigner des scores aux joueurs (ou entités ou des « fausses entrées »). Ex : /scoreboard players set Alice Points 5
donne 5 points à Alice. On peut aussi utiliser /scoreboard players add
ou remove
pour augmenter/diminuer./scoreboard teams ...
(Java uniquement) pour créer des équipes de joueurs avec des couleurs de nom, options de PVP, etc. Ex : /scoreboard teams add Rouge
crée une équipe "Rouge", puis /scoreboard teams join Rouge Alice
pour y ajouter Alice. (Bedrock utilise d'autres mécanismes pour les équipes, et la commande /team n'y est pas disponible.) En résumé, /scoreboard
est un monde en soi, permettant de réaliser des mini-jeux, compteurs, succès maison, et plus encore. (Opérateur requis : oui)/team
(Java uniquement) – Alias direct vers certaines fonctions de scoreboard teams
. Depuis la 1.13, /team
fait partie de /scoreboard
(les commandes d'équipe ont été fusionnées). On peut cependant toujours utiliser /team
pour des opérations rapides sur les équipes. Par exemple, /team modify Rouge color red
pour changer la couleur de l'équipe Rouge. (Opérateur requis : oui)/trigger
(Java uniquement) – Permet à un joueur non-opérateur d'activer un objectif de type trigger (déclencheur). C'est une exception : cette commande est faite pour que les joueurs puissent interagir avec le scoreboard dans un cadre contrôlé. Un objectif défini avec /scoreboard objectives add MonTrigger trigger
devient utilisable par les joueurs via /trigger MonTrigger set
ou add
, sans nécessiter d'être opérateur. Utile pour créer des boutons ou options activables par les joueurs (par ex. déclencher une quête, activer un circuit…). (Opérateur requis : non pour l'exécution, mais nécessite configuration préalable par un opérateur)/advancement
(Java uniquement, 1.12+) – Donne, retire ou vérifie les avancements d'un joueur. (Les avancements sont les succès/progrès modernes en Java.) Usages:/advancement grant
pour débloquer un avancement. Par ex. /advancement grant @p only minecraft:story/shiny_gear
accorde l'avancement "Ah, c'est shiny" (fabriquer une armure en fer). On peut utiliser everything
(tout accorder) ou from/through/until
pour accorder une série d'avancements liés./advancement revoke ...
fait l'inverse (retire comme si non accompli)./advancement test
permet de tester en condition (utilisable dans un /execute
pour déclencher des actions si un joueur a tel avancement). (Opérateur requis : oui)/achievement
(Java supprimée, Bedrock/Edu) – Ancienne commande des versions Java antérieures à 1.12 pour gérer les succès (l'ancien système remplacé par les avancements). Elle permettait de give ou take un achievement. Elle a été retirée en 1.12 lorsque les Achievements ont été remplacés par les Advancements. En Bedrock/Education, la commande existe encore (syntaxe similaire) bien qu'elle soit peu utilisée, les achievements Bedrock étant gérés côté Xbox Live et généralement non modifiables par commande./recipe
(Java & Bedrock) – Débloque ou oublie des recettes d'artisanat pour un joueur. Usage: /recipe give|take
. Par exemple, /recipe give @p *
débloque toutes les recettes pour le joueur (comme s'il avait tout découvert). Inversement on peut retirer des recettes découvertes. (Opérateur requis : oui)/stats
(Java supprimée) – Ancienne commande (versions ≤1.12) liée au suivi des statistiques de commandes (précurseur de certaines fonctionnalités de /execute store
). Elle a été supprimée en 1.13 car remplacée par les améliorations de /execute
.
Commandes techniques et diverses
Enfin, voici les commandes plus techniques, destinées souvent aux map makers ou à l'administration avancée. Elles incluent l'exécution conditionnelle, le rechargement de datapacks, la manipulation des données NBT, le débogage, etc.
/execute
(Java & Bedrock) – La commande la plus puissante et complexe, qui permet d'exécuter d'autres commandes sous certaines conditions, depuis la perspective d'une entité, à une position donnée, etc. La syntaxe a évolué au fil des versions. En Java (1.13+), la forme générale est :
avec des clauses optionnelles comme as
, at
, if
, unless
, positioned
, anchored
, etc. Exemple :
/execute as @e[type=zombie] at @s run summon lightning_bolt ~ ~ ~
va, pour chaque zombie, invoquer la foudre à sa position (transformant potentiellement les zombies en pigmen). En Bedrock, la syntaxe est plus simple (héritée de l'ancienne version Java) : ex. /execute @e[type=zombie] ~ ~ ~ summon lightning_bolt
ferait de même. La commande /execute
permet aussi des opérations avancées via store
(stocker le résultat d'une commande dans une variable scoreboard ou NBT) et run
. (Opérateur requis : oui)/data
(Java uniquement, 1.13+) – Permet de lire et modifier les données NBT des entités, des tuiles (blocs à inventaire, etc.) et des niveaux. Sous-commandes principales:/data get
pour lire les données NBT d'une entité (entity
) ou d'un bloc (block
). Par ex. /data get entity @p Inventory[0]
renvoie le premier item de l'inventaire du joueur./data merge
pour fusionner/appliquer des changements. Par ex. /data merge entity @e[type=creeper,limit=1] {Fuse:0}
fera exploser instantanément le creeper ciblé en réglant son fuse à 0./data remove
pour supprimer un tag NBT spécifique. (Opérateur requis : oui)/datapack
(Java uniquement, 1.13+) – Active ou désactive des data packs (pack de fonctions, loot tables, etc.) sur un serveur/monde sans avoir à le redémarrer. Usage: /datapack list
pour voir ceux chargés et disponibles, et /datapack enable ""
ou disable ""
pour changer leur statut. On peut spécifier before/after
un autre pack pour gérer l'ordre de chargement. (Opérateur requis : oui)/function
(Java & Bedrock) – Exécute le contenu d'un fichier de fonctions prédéfini. Les fonctions sont des suites de commandes enregistrées (dans les data packs en Java, ou behavior packs en Bedrock). Usage: /function :
exécute la liste de commandes correspondante. Par exemple, /function mymap:startup/init
pourrait lancer la fonction “init” du datapack “mymap”. (Opérateur requis : oui)/schedule
(Java & Bedrock) – Programme l'exécution différée d'une fonction. Usage: /schedule function [append]
. Exemple : /schedule function mymap:minijeu/fin 10s
exécutera la fonction spécifiée dans 10 secondes. L'option append
permet de l'ajouter même si déjà planifiée. On peut également utiliser /schedule clear
pour annuler une exécution planifiée. (Opérateur requis : oui)/reload
– Recharge les données du serveur sans redémarrer. En Java, /reload
recharge les data packs, les avancées et les loot tables depuis le disque. Utile après avoir ajouté/modifié un datapack. En Bedrock, /reload
recharge également les packs de comportement/scripts en mode Éducation. (Opérateur requis : oui)/seed
(Java uniquement) – Affiche le seed (graine) du monde en cours. Ceci permet de copier le seed pour générer un monde identique ailleurs. (Opérateur requis : non en solo / oui sur serveur) – Note : Sur Bedrock, la commande /seed
n'existe pas, mais le seed est visible dans les paramètres du monde pour l'hôte ou via la commande de console du serveur./wsserver
(Bedrock) – Démarre une connexion vers un serveur WebSocket. (Alias: /connect
). C'était utilisé pour intégrer des services comme Mixer (diffusion interactive) ou pour la programmation via WebSocket. (Opérateur requis : oui, usage très spécifique)/script
et /scriptevent
(Bedrock uniquement) – Commandes liées à l'API script de Bedrock Edition (permettant d'interagir avec du code JavaScript extérieur). Elles servent surtout aux développeurs de mods/add-ons. Par exemple, /scriptevent
envoie un événement au script en cours. (Opérateur requis : oui, usage en environnement expérimental)/gametest
(Bedrock uniquement) – Commande expérimentale pour lancer des tests de jeu automatisés via le framework GameTest. Permet de charger des structures de test, de lancer des séquences prédéfinies, etc., à des fins de debug pour les créateurs. (Opérateur requis : oui, mode expérimental)/perf
(Java uniquement) – Lance un profilage des performances pendant 10 secondes et génère un rapport. Usage: /perf start
puis après la durée un fichier de profil est créé (nécessite un accès au répertoire du serveur). (Opérateur requis : oui, niveau 4)/debug
(Java uniquement) – Démarre ou arrête une session de débogage du jeu. Usage: /debug start
commence l'enregistrement de toutes sortes de données de performance (chemins des entités, utilisation de la mémoire…) dans un fichier, et /debug stop
l'arrête et sauvegarde le rapport. Utile pour diagnostiquer les lenteurs du serveur. (Opérateur requis : oui)/jfr
(Java uniquement, 1.18+) – Lance ou arrête un enregistrement Java Flight Recorder du serveur. C'est un outil de profilage avancé (génère un fichier .jfr pouvant être analysé pour du diagnostic de bas niveau). Usage: /jfr start
et /jfr stop
. (Opérateur requis : oui, niveau 4)/project
(Bedrock Preview/Éditeur uniquement) – Ouvre des outils de gestion de projet dans l'éditeur Bedrock (Minecraft Preview Editor). Non utilisable en jeu normal. (Opérateur requis : n/a)/publish
(Java uniquement) – Ouvre votre partie solo en LAN pour que d'autres joueurs sur votre réseau local puissent la rejoindre. Usage: tapez simplement /publish
et le jeu vous indiquera sur quel port la partie a été ouverte. Vous pouvez spécifier un port particulier avec /publish
. (Opérateur requis : n/a en solo, commande réservée au joueur hôte)/save
(Bedrock uniquement) – Commande utilisée sur serveur dédié Bedrock pour préparer des sauvegardes. Usage: /save hold
(freeze l'écriture disque), /save query
(état), /save resume
(reprend). (Opérateur requis : oui, serveur dédié seulement)/stopsound
(Java & Bedrock) – Coupe un son en cours de lecture pour un joueur. Usage: /stopsound
où source est une catégorie (par ex. music
, record
, weather
, etc.) et son le nom du son à arrêter. On peut utiliser *
pour tout stopper dans la catégorie. Par exemple, /stopsound @a music minecraft:music.dragon
coupe la musique de l'Ender Dragon pour tout le monde. (Opérateur requis : oui)/playsound
(Java & Bedrock) – Joue un effet sonore pour un ou plusieurs joueurs. Usage: /playsound [x y z] [volume] [pitch] [minVolume]
. Par exemple, /playsound minecraft:entity.lightning_bolt.thunder master @p ~ ~ ~ 1 1
fait entendre le tonnerre au joueur le plus proche, avec volume 100%. On peut cibler un joueur spécifique ou @a
pour tous. (Opérateur requis : oui)/music
(Bedrock uniquement) – Contrôle la lecture de la musique d'ambiance. Usage: /music
avec éventuellement un titre de musique. Par exemple, /music play game minecraft:music.creative
lance la musique Creative Mode pour le joueur. (Opérateur requis : oui)/title
(Java & Bedrock) – Affiche un titre et sous-titre sur l'écran des joueurs ciblés. Usage: /title title
pour le titre principal et /title subtitle
pour le sous-titre. On peut aussi utiliser /title times
pour configurer les durées d'affichage. Par exemple,
/title @a title {"text":"Victoire !","color":"gold"}
/title @a subtitle {"text":"Bien joué à tous","color":"white"}
affichera un grand « Victoire ! » doré avec un sous-titre en blanc à tous les joueurs (en Java on fournit le texte en JSON format). (Opérateur requis : oui)/titleraw
(Bedrock uniquement) – Variante de /title
acceptant directement un texte en JSON pour les Bedrock (équivalent de la syntaxe Java du /title
). Usage: /titleraw
pour afficher un titre/sous-titre ou un message de barre d'action. (Opérateur requis : oui)/camerashake
(Bedrock uniquement) – Provoque un tremblement de la caméra des joueurs. Usage: /camerashake
. Par exemple, /camerashake add @p 1.0 5 rotational
simulera un tremblement de caméra de 5 secondes pour le joueur, intensité 1.0 en rotation (secousses d'angle). Nécessite que l'option Camera Shake soit activée dans les paramètres côté client. (Opérateur requis : oui)/camera
(Bedrock uniquement) – Change la perspective de la caméra d'un ou plusieurs joueurs. Cette commande peut forcer un joueur en vue subjective, à la 3ème personne, ou à d'autres caméras attachées à des entités (dans le cadre de l'Édition Éducation). Usage: /camera
où mode peut être filmic, photo, etc., selon la documentation Education Edition. (Opérateur requis : oui)/playanimation
(Bedrock uniquement) – Joue une animation sur une entité (via son pack de ressources/comportement). Usage: /playanimation
pour forcer, par exemple, un monstre à jouer une animation spécifique (s'il en a une définie). (Opérateur requis : oui)/agent
, /code
, /educationedition
, etc. – Commandes spécifiques à Minecraft : Education Edition ou au mode Code Builder. Par exemple, /agent
contrôle le petit robot Agent dans les mondes Code Builder, et des commandes comme /code
ou /lesson
existent pour ouvrir l'éditeur de code ou gérer les leçons éducatives. Ces commandes ne sont pas disponibles en Java ni en Bedrock standard.
Commandes supprimées ou obsolètes
Pour être exhaustif, mentionnons quelques commandes notables qui ont existé par le passé mais ont été retirées ou remplacées, afin de ne pas les chercher dans les versions récentes :
/testfor
, /testforblock
, /testforblocks
– Ces commandes permettaient de rechercher des entités ou de comparer des blocs dans les versions avant 1.13 (Java). Par exemple, /testfor @p[score_points_min=5]
vérifiait qu'un joueur avait au moins 5 points. Depuis Minecraft 1.13, elles ont été supprimées en Java (devenues inutiles grâce à /execute if ...
et aux scoreboard plus flexibles). Bedrock les a conservées plus longtemps (jusqu'à la 1.19 environ) pour compatibilité, mais elles sont amenées à disparaître au profit de commandes plus modernes. On utilise désormais /execute
avec conditions et /scoreboard
pour ces cas./blockdata
et /entitydata
– Anciennes commandes Java (≤1.12) pour modifier les NBT des blocs et entités. Supprimées en 1.13, fusionnées dans la commande unifiée /data
./replaceitem
– Comme évoqué, en Java cette commande a été retirée en 1.13 au profit de /item
. En Bedrock, elle est encore utilisable mais pourrait être remplacée plus tard par une syntaxe similaire à /item
./achievement
– Retirée en Java 1.12 (remplacée par /advancement
)./toggledownfall
– Retirée en Java 1.13 (utilisez /weather
à la place). Reste dispo sur Bedrock (alias de /weather rain
/clear
)./stats
, /execute ... store/result/success
(ancienne syntaxe) – Obsolètes en 1.13 Java, fusionnées dans la nouvelle mécanique de /execute store
./xp
(alias /experience
) – En Java, on peut désormais utiliser indifféremment /xp
ou /experience
. En Bedrock seule la forme /xp
existe, mais la fonctionnalité reste la même.Autres commandes retirées : /home
(existait dans une préversion très ancienne comme téléportation au spawn), /warp
, /demote
, /mixer
(Bedrock 1.2 pour Mixer livestream, retirée ensuite), etc., qui ne sont plus d'actualité.
Ce guide exhaustif couvre l'ensemble des commandes disponibles dans Minecraft Java et Bedrock (jusqu'aux versions les plus récentes). Nous avons vu comment et quand les utiliser, avec des exemples pratiques. Bien utilisées, ces commandes vous permettront de personnaliser votre expérience de jeu, d'administrer votre serveur, de créer des cartes aventure ou mini-jeux, et bien plus encore. N'hésitez pas à vous référer à la documentation officielle ou aux wiki Minecraft pour plus de détails sur chaque commande spécifique. Si vous avez besoin d'une aide plus spécifique, venez demander à notre support sur notre Discord ou par ticket sur le panel !
À vos claviers, et bonnes commandes !